mardi 26 avril 2022

Supramental et pensées répétitives



Tous les stimulus, tels que ceux perçus par nos organes de perception par exemple, activent une mémoire qui nous envoie une image, un film,…, sur notre écran mental. 

Cela entraîne en nous une réaction instantanée et on se met à penser à la situation remémorée. 

Ces pensées que nous générons sont en lien avec la mémoire activée par le premier stimulus et cette mémoire va de nouveau être activée (par nos pensées). 

La même mémoire activée à nouveau par nos pensées nous renvoie encore l’image ou le film.


On réagit de nouveau en répétant les mêmes pensées, etc…


On parle avec notre mémoire ! 


Ce n’est pas intelligent et cela explique les pensées répétitives, comme si on parlait à quelqu’un et qu’on lui répétait plusieurs fois la même chose !



Être centrique pour sortir de la réactivité à tous les stimulus en prenant conscience des mémoires activées. 

Cela permet d’agir (et non de réagir) avec l’intelligence de l’esprit, c’est à dire avec une intelligence non voilée par les mémoires émotionnelles.


Cela permet aussi de réintégrer nos énergies qui se sont dispersées dans ces mémoires maintes fois réactivées.

vendredi 22 avril 2022

Supramental et mémoire



 Il y a cette croyance que la connaissance de l’histoire nous évite de reproduire les mêmes erreurs encore et encore. Pourtant, avoir une bonne mémoire ne m’a pas empêchée de reproduire encore et encore les mêmes erreurs car l’émotionnel s’en mêlait. 

Ce n’est pas la mémoire qui nous permet de mieux gérer les situations car elle nous empêche d’avoir un oeil neuf sur la situation en comparant ce qui se passe dans le présent à du passé. Ce mémoriel passé est d’autant plus prégnant qu’il est teinté d’émotions. Et s’il est teinté d’émotion, il est faux, coloré. On ne peut donc pas s’y fier pour juger une situation présente d’autant plus que les personnes liées à la situation récurrente peuvent avoir changer entre temps, y compris nous.


On voit bien que la mémoire nous dessert mais comment vivre sans mémoire ?


Sans mémoire émotionnelle, on reste bien présent à la situation au lieu de faire des allers retours dans le passé. Si on est bien présent à la situation plutôt que de faire des allers retours dans le passé, une compréhension de ce qui se passe peut apparaître. Et c’est cette compréhension qui permet de trouver une solution si une action est nécessaire. 

Par exemple, il m’est arrivé de me faire attaquer par un chien et un requin. J’étais ultra présente, complètement mobilisée. J’ai fait front et les attaques se sont stoppées. Le requin m’a attaquée une deuxième fois et là, il y a eu la compréhension que j’étais sur son territoire. Donc, après cette deuxième attaque qui s’est elle aussi stoppée à deux mètres de moi, je me suis déplacée latéralement tout en lui faisant face pour m’éloigner de la patate de corail près de laquelle j’étais.  Il n’y a plus eu d’attaques.


Une action n’est pas toujours nécessaire mais pour éviter une réaction qui est émotionnelle, il faudrait que le passé n’interfère pas avec le présent car nos mémoires sont teintées d’émotions et incomplètes donc fausses.

S’il s’agit d’une situation récurrente avec une personne par exemple, si on ne fait pas ressurgir le passé, on comprend la situation. On comprend ce qu’il se passe en l’autre dans l’instant et on comprend qu’on a nous-mêmes quitté notre centre pour se laisser prendre dans un mouvement projectif. Aussitôt que cette compréhension est là, on réintègre son centre et la situation peut se désamorcer.


Est-ce qu’il y a des mémoires indispensables à notre survie ?

Prenons le feu par exemple, son extrême chaleur nous repousse sans avoir besoin de se rappeler une brûlure passée. Là aussi, si on est bien présent, cette répulsion est suffisante pour éviter un accident. C’est souvent la distraction qui crée des problèmes et la distraction est liée au bombardement de pensées auquel on est soumis. Les pensées sont doublement problématiques, sous formes de mémoires fausses et sous forme de rêveries qui nous éloignent de notre centre.


Vivre sans mémoire ?

Vivre sans références au passé permet d’être bien présent à la situation et de la comprendre. C’est nécessaire pour sortir de l’involution qui nous fait reproduire toujours les mêmes erreurs en espérant pourtant un résultat différent (définition de la folie selon Einstein).


Si une émotion s’élève en nous, c’est qu’on s’est éloigné de notre centre. On n’est plus dans le présent et dans la compréhension de ce qu’il se passe, on est dans le passé. On compare la situation présente avec une ou des situations passées similaires et les émotions de ces situations passées ressurgissent. On n’a pas une émotion par rapport à une situation présente mais par rapport à des situations passées similaires. Donc la première chose à faire quand une émotion s’élève, c’est de revenir au présent et de se recentrer car on est en train de se faire manipuler par nos pensées.

dimanche 17 avril 2022

Supramental et colère vibratoire



 Quand on commence à comprendre comment fonctionne vraiment la vie, que beaucoup de croyances sont tombées, qu’on y voit plus clair, la souffrance de cette compréhension met en vibration. Certain l’appelle aussi la colère vibratoire. C’est une forte vibration interne qui n’a rien à voir avec l’énergie d’une colère émotionnelle.

C’est quand on prend vraiment conscience de la réalité, qu’on voit l’envers du décor et qu’on réalise ce que cela implique dans notre vie de tous les jours, avec nos proches même, au plus près de nous, qu’une souffrance apparaît. Il y a un mélange de révolte, de dégoût, de tombée des nues,… On réalise à quel point on est manipulé sur tous les niveaux, à quel point on était naïf ! Parce que ce qui se passe avec la politique en ce moment, c’est du même ordre à tous les niveaux. 

Et c’est là que la vibration interne se manifeste. C’est assez surprenant la première fois, c’est puissant et durable, comme une centrale nucléaire au coeur. C’est pratiquement tout le temps là pour le moment avec des intensités variables.


On se met alors à regarder notre vie avec plus d’intelligence, on ne tombe plus dans les mêmes pièges car on a une lecture totalement différente de ce qui nous arrive. On comprend les souffrances passées, les souffrances récurrentes,… On comprend pourquoi elles se sont produites et on commence à modifier notre façon d’interagir avec les autres, par exemple. On est aussi plus détaché. 

jeudi 14 avril 2022

Supramental 3



 Le mental ordinaire est une expérience pour ressentir des émotions, malheureusement c’est souffrant car on est voilé, on a une compréhension limitée qui permet justement les émotions. Ces émotions nous ont fait fabriquer un lourd bagage mémoriel qui nous étouffe de pensées en retour car il est associé à de nombreux stimulus. 

A un certain point dans notre vie, n’importe quel évènement, un rayon de soleil, une goutte de pluie, un bruit, une odeur, vont réveiller une mémoire liée à une situation émotionnelle dans laquelle il y avait la même odeur par exemple. Donc des pensées mémorielles vont affluer sans arrêt.

On a perdu toute liberté car les pensées décident pour nous, nous emmènent là où on ne veut pas aller, dans toujours plus de réactions, toujours plus d’émotions, toujours plus de souffrance. Le voile s’épaissit, l’ignorance aussi.

C’est la condition humaine, on tourne en rond, dans une spirale descendante que certains appellent l’involution.


Explorer nos modes de fonctionnement, les décortiquer pour nous en libérer, amener toujours plus de compréhension dans tout ce qu’on vit en observant, permet de trancher notre affinité avec les mémoires émotionnelles concernées. 


Au début, on comprend après la réaction, puis pendant la réaction, puis avant donc pas de réaction. Puis les situations récurrentes pour lesquelles on a compris ce qui en était la cause arrêtent de se produire ou se produisent de plus en plus rarement.


Qu’est-ce que cache l’émotion face à une situation ?A quoi elle nous renvoie en nous, qu’est-ce qu’elle nous apprend sur nous ? Et ce sont des couches multiples qui sont à soulever.


Avec les élections en ce moment, il y a une peur d’aller vers toujours moins de liberté. 

Ce qui me renvoie à ma condition où j’ai peur de partir refaire ma vie dans un pays plus libre si tant est que cela existe encore. 

Mais si je creuse encore, il y a la peur de perdre une certaine liberté en habitant le mental supérieur. 


Et il est bon d’examiner de quelle liberté on parle. De quoi sommes-nous plus libres dans le mental ordinaire par rapport au supramental ?


Avec le mental ordinaire, on est très focalisé sur un point, c’est la projection de conscience. Cela ne nous permet pas de voir la totalité du tableau et nous prenons des décisions à partir d’une information partielle donc ces décisions ne sont pas justes et créent des problèmes. 


On a une illusion de libre arbitre qu’il convient de pourfendre. Tant qu’on est dans la réaction, on ne décide de rien et on regrette après coup notre réaction. 


Sommes-nous libres dans le domaine de la pensée ? Essayons donc de nous défaire du refrain d’une chanson qui tourne en continu dans « notre tête ». 


De quelle liberté parlons nous quand nous remarquons qu’il est impossible d’être sans pensées mais surtout que nous sommes entraînés par elles, même quand nous souhaitons méditer. Rappelons-nous que la méditation, ce n’est pas être sans pensées, c’est sans cesse revenir à soi quand des pensées nous entraînent dans leur sillage. Avons-nous la liberté d’être sans pensées ? Non. 


De quoi sommes-nous libres dans le mental ordinaire ? La seule marge de manœuvre que je vois, c’est de réaliser que nous ne sommes pas libres, que nous sommes esclaves de « nos » pensées.














mardi 12 avril 2022

Supramental 2



 L’esprit a toujours été là tout au long de nos existences. Les mémoires qui l’étouffent perdent petit à petit de leur pouvoir hypnotique. Nous sommes l’esprit qui s’est voilé à cause des pensées et des mémoires. L’ego n’a jamais existé. Nous développons des personnalités et y croyons, par ignorance.


Je ne suis pas mon nom, je ne suis pas une femme, je ne suis pas un être humain, je suis l’esprit qui anime ce corps. Je ne suis pas mes pensées qui ne viennent pas de moi, je ne suis pas mes mémoires forgées à partir de pensées fausses et de réactions programmées. 

La programmation est devenue de plus en plus prégnante pour palier aux problèmes dus à notre oubli de qui nous sommes. 

Il faut une programmation pour utiliser le langage car nous avons perdu notre aptitude à la télépathie. Avec la télépathie, pas de mots, l’information transmise est complète sans risque de mal interpréter. Fini les problèmes de communication qui sont presque le symbole de notre société, fini les conflits. 

Il faut aussi tout un conditionnement pour être adapté à une vie non spontanée, non naturelle, dans notre société. Nous ne savons plus ce qu’est une action spontanée, nous sommes en permanence dans la réaction, le moindre stimulus activant une mémoire qui nous pousse dans une direction ou une autre.


C’est comme si on avait perdu la tête, ce monde doit être un asile de fous.

Jesus a dit : « Il y a plusieurs pièces dans la demeure de mon père ». 

Francis Lucille reprend cette citation dans une de ses vidéos et il rajoute : « Peut-être que nous sommes dans le freezer ».


Il y a un changement de perspective dans le vécu. Vivre à partir de l’esprit plutôt qu’à partir de ce corps-mental-personnalité-mémoires. Prendre de la hauteur. Se rappeler qui nous sommes.


Vivre de façon spontanée sans réflexion, parce que c’est ce qui a besoin d’être fait à ce moment-là. Suivre nos élans quand nous sommes centrés, dans le rappel de qui nous sommes.

samedi 9 avril 2022

Supramental




Nous sommes un être etherique faisant l’expérience de l’existence dans la matière. Ce corps dense est coupé de son esprit, ce corps a une densité d’énergie si basse que l’énergie de l’esprit est trop forte pour pouvoir entrer intégralement dans ce corps pour le moment.

Ce corps est protégé de sa partie etherique par un corps astral, c’est à dire un voile constitué de formes pensées venant de la polarisation issue du libre arbitre : c’est la naissance de l’ego.


Cet ego développe une identité illusoire séparée de notre esprit à cause de ce lien avec lui qui est hautement parasité par des formes pensées. Ces formes pensées ont une origine artificielle. Nous avons accepté des pensées venant de l’extérieur en les polarisant. Quand on polarise, on consent de facto à la réalité de ce sur quoi on polarise. 

Par exemple, la propagande médiatique martèle qu’une nouvelle maladie est hautement mortelle et en polarisant, c’est à dire en rentrant dans le débat de la réelle mortalité ou pas de la maladie, on a inconsciemment consenti à l’existence de la maladie en question. 

Et à chaque fois que l’on polarise, on consent, on admet la véracité de l’existence du sujet sur lequel on polarise et on participe à sa création.

Ces formes pensées sont liées aux émotions dues à la polarisation, j’aime - je n’aime pas ( le bien et le mal) : le désir d’avoir ce qu’on aime et la peur de ce qu’on n’aime pas. Ces formes pensées mémorielles, ce corps et les personnalités programmées astrologiquement font de nous des prisonniers consentants, sans aucun choix, perpétuellement en réaction. Il n’y a donc pas de libre arbitre et tout repose sur le grand Mensonge d’origine : notre consentement à la réalité de ce qui expérimenté.

Nous nourrissons ces formes pensées présentes dans notre corps astral aussi longtemps que nous polarisons et que nous avons des émotions. Plus il y a d’émotions astrales, plus on est voilé, plus on dort.


Lorsqu’on prend conscience qu’on tourne en rond, que quelque chose cloche, qu’on souffre dans des situations récurrentes, que tout n’est que mensonges, on commence à se révolter et à se réveiller.


La formation du corps etherique nous amène à la conscience supérieure et se fait au fur et à mesure de l’abandon des croyances. Cet abandon des croyances se fait par des conscientisations. Chacune des conscientisations nous fait toucher plus profondément à la réalité en nous faisant mourir à ce que nous croyons. Chaque conscientisation est une petite mort, il y a littéralement une envie de s’allonger en position fœtale et de mourrir. Même si c’était des idées avec lesquelles on jouait intellectuellement depuis longtemps, se rendre compte que c’est réellement ça est souffrant. Pour prolonger le bénéfice des conscientisations, on peut pratiquer le rappel de ce qui a été vu/su.


Le supramental ou supraconscience ou conscience supérieure est différent du mental ordinaire. Le mental ordinaire est voilé, comme dans un brouillard, à cause de la présence des formes pensées mémorielles. Le supramental est clair, très vibrant, la vibration vient par le haut de la tête. Il est etherique, il n’est pas astral et ne peut cohabiter avec la personnalité car elle est astrale. Il y a communication, une communication télépathique informative lorsqu’on est dans le supramental. Dès qu’il y a une émotion, le lien télépathique se coupe, on retombe dans le mental ordinaire voilé.


Lorsque l’on passe du mental supérieur au mental ordinaire, il y a une impression de retomber dans un brouillard qui ne nous permet pas une vision, une compréhension claire d’une situation. Tant qu’on n’a pas connu autre chose que ce mental ordinaire, on ne se rend pas compte à quel point notre compréhension y est limitée, on est littéralement embourbé. Je pourrais appeler le mental ordinaire, le mental mémoriel émotionnel, le mental astral. Les formes pensées le voilent.


Les formes pensées sont alimentées à chaque situation à laquelle nous réagissons. Les situations récurrentes permettent d’identifier quelles sont ces formes pensées (mémoires émotionnelles) et de les réintégrer en se plaçant dans l’arrière-plan. 

Le mental ordinaire fonctionne à partir des mémoires donc à partir du connu. Et comme le connu est du passé, donc mort, on peut extrapoler que le mental ordinaire ne peut toucher à ce qui est vivant, il ne fait commerce qu’avec ce qui est mort. Il n’est donc pas créateur, il est seulement un comparateur par rapport à ce qu’il sait déjà, un réacteur à tous les stimulus qui vont activer une mémoire.


Qu’est-ce que c’est que cette histoire de 6 eme race ? Cela semble très lié au corps qui est transmuté, dégorgé des formes pensées parasitantes… C’est une autre forme d’expérimentation dans une matière plus subtile avec des lois de fonctionnement différentes.


Lorsque nous expérimenterons la 6eme race serons-nous réunifiés totalement avec notre partie etherique ? Parce que si on n’est plus identifié, existons nous encore ?… il reste une identité avec des caractéristiques et qui n’est plus limitée par cette matière dense.


Qu’est-ce que c’est que cette identité ?… La conscience d’exister, savoir plutôt que connaître à partir de mémoires limitantes qui ne donnent pas toute l’information. C’est la justesse de ce savoir qui va évoluer au fil des vécus dans des densités différentes.


Ne rien croire. Ma compréhension s’affine…

Réfléchir ou ne pas réfléchir

Il n’est pas nécessaire de réfléchir pour faire quoi que ce soit. Même pour faire un exercice de physique, la réflexion n’est pas nécessaire...