mardi 31 janvier 2023

Le mental

Le mental c’est juste une habitude.

Une habitude de s’agiter, de chercher, de s’agripper à tout ce qui se présente, à la moindre pensée. C’est peut-être même une forme d’avidité, une compulsion.


Cela n’a rien à voir avec les pensées. Les pensées ne sont pas le problème, peu importe qu’il y en ait ou pas si on ne saute pas dessus dès qu’il y en a.


Cette compulsion est liée à une forme d’insécurité, une obscure sensation d’instabilité, de vide que l’on essaye de remplir en s’agitant mentalement dans tous les sens comme un singe qui saute de branche en branche.


Mais qu’est-ce qu’on cherche exactement ? Que nous manque-t-il ?


Et si tout était déjà là, attendant juste que l’agitation se calme naturellement pour se révéler ?

vendredi 27 janvier 2023

Sri Aurobindo : la manifestation supramentale sur la Terre

La connaissance supramentale, la conscience-de- vérité supramentale est une et totale en soi. Même quand elle impose une certaine limite à la connaissance, ou semble se manifester partiellement, elle le fait volontairement. La limitation ne provient d’aucune ignorance et n’entraîne aucune ignorance ; ce n’est pas une négation ni un refus de la connaissance, car la vérité inexprimée se trouve là tout entière, implicitement. Et surtout, les contradictions n’existent pas : tous les opposés, qui semblent tels pour notre mental, portent en eux-mêmes leur relation juste et leur accord réconciliateur – si toutefois une réconciliation était nécessaire, car une harmonie parfaite règne entre ces apparents opposés. Le mental a tendance à dresser l’un contre l’autre le personnel et l’impersonnel, comme s’ils étaient contradictoires ; mais le Supramental voit et perçoit par expérience que ce sont – pour le moins – des pouvoirs complémentaires de l’unique Réalité, qu’ils se complètent et, plus spécifiquement, qu’ils se fondent l’un en l’autre et sont inséparables, étant eux-mêmes cette unique Réalité. L’Être Personnel a un aspect d’impersonnalité inséparable de lui-même et sans lequel il ne pourrait pas être ce qu’il est ou ne pourrait pas être totalement lui-même ; l’Impersonnel, dans sa vérité, n’est pas un état d’être, un état de conscience, un état de félicité, mais un Être existant en soi, conscient de lui-même, plein de sa propre joie inhérente, une joie qui est la substance même de son être. Ainsi est-il la seule Personne unique, illimitée, le Purusha. Dans le Supramental, le fini ne découpe pas, ne limite pas l’infini, ne se sent pas contraire à l’infini mais, bien plutôt, sent sa propre infinitude. Le relatif et le temporel ne sont pas une contradiction de l’éternité mais une relation exacte entre ses aspects, un fonctionnement inné, un trait impérissable de l’Éternel. Là, le temps est simplement l’Éternel dans son extension, et l’Éternel peut être senti dans le momentané. Ainsi, le Divin intégral est présent dans le Supramental et nous n’avons aucun besoin de nous imposer quelque théorie de l’illusion ou Mâyâ contradictoire pour justifier sa manière d’être. Il est évident qu’il n’est pas nécessaire de fuir la vie pour que le Divin se trouve lui-même ou découvre sa propre réalité : il les possède à jamais, dans la vie cosmique comme en son existence transcendante. La vie divine ne peut pas être une contradiction du Divin ni de la suprême réalité : elle fait partie de cette réalité, elle est un aspect, une expression de la réalité et ne saurait être autre chose. Sur le plan supramental, nous possédons le Divin tout entier dans la vie, et quand le Supramental descendra sur la terre, il apportera le Divin avec lui et rendra cette pleine possession possible ici même.

Tous ceux qui pourront accéder à cette vie divine et la vivre, vivront en même temps, de plus en plus et enfin complètement, dans la conscience-de-vérité et tout ce qu’elle comporte. Elle apportera la réalisation du Divin dans le moi et du Divin dans la Nature.

Tout ce que cherche l’aspirant à la divinité sera accompli dans son esprit et dans sa vie à mesure qu’il s’approchera de la perfection spirituelle. Il percevra la réalité transcendante, il possédera par expérience l’existence, la conscience et la félicité suprêmes; il sera un avec Sat-chit-ânanda, un également avec l’Existence cosmique et avec la Nature universelle ; il contiendra le monde en lui-même, en sa conscience cosmique, et se sentira un avec tous les êtres; il se verra en tous et verra tous les êtres en lui-même, il s’unira et s’identifiera au « Moi qui est devenu toutes les existences ». Il percevra la beauté du parfaitement Beau et le miracle du Tout-Merveilleux ; il s’immergera finalement dans la béatitude du Brahman et y vivra d’une façon permanente, sans pour autant avoir besoin de fuir l’existence ni d’abolir la Personne spirituelle en quelque Nirvâna d’annihilation de soi. Et il pourra réaliser le Divin dans la Nature comme il l’a réalisé en son moi. En sa nature, le Divin est Lumière, Pouvoir, Félicité; l’aspirant peut les sentir au-dessus de lui et qui descendent en lui, remplissent toutes les fibres de sa nature, toutes les cellules et les atomes de son être, inondent son âme, son mental, sa vie, son corps, l’enveloppent telle une mer illimitée et remplissent le monde, imprègnent tous ses sentiments, ses sens, ses expériences, rendent toute sa vie vraiment et intégralement divine. Tout cela, et tout ce que la conscience spirituelle peut apporter, la vie divine le lui offrira quand elle atteindra sa plénitude et sa perfection absolues et quand la conscience-de- vérité supramentale sera accomplie dans toutes les parties de son être ; mais même avant, le chercheur pourra avoir un aperçu de cette totalité, croître en elle, vivre en elle, pour peu que le Supramental descende et guide son existence. Toutes les relations possibles avec le Divin seront siennes : la trinité de la connaissance de Dieu, des œuvres divines et de l’amour pour Dieu s’épanouira en lui et le conduira vers un don de soi absolu et une soumission de tout son être et de toute sa nature. Il vivra en Dieu et avec Dieu, possédera Dieu et, comme on le dit, s’immergera même en Lui, oubliant toute personnalité séparée, sans pour autant la perdre dans une abolition de soi. Il goûtera l’amour de Dieu et toute la douceur de l’amour, le délice du contact autant que le délice de l’unité et de la différence dans l’unité. Toute la gamme infinie de l’expérience de l’Infini sera sienne et toute la joie du fini dans l’embrassement de l’Infini.

La descente du Supramental apportera toutes les possibilités de la vie divine à celui qui s’ouvrira à elle et aura réalisé en lui la conscience-de-vérité. Non seulement elle intégrera toutes les expériences particulières qui constituent la vie spirituelle telle que nous la connaissons, mais tout ce que nous excluons du domaine spirituel et qui, cependant, peut être divinisé. Elle n’excluera rien de la nature et de la vie terrestres qui puisse être transformé par le contact du Supramental et inclus dans la vie manifestée de l’Esprit. Car une vie divine sur la terre ne sera pas nécessairement une vie séparée, exclusive, sans aucun rapport avec l’existence terrestre générale : elle embrassera l’être humain et la vie humaine, transformera et spiritualisera tout ce qui peut l’être, répandra son influence sur le reste de l’humanité, effectuera un changement radical ou élévera l’homme au-dessus de lui-même. Elle établira une communion plus profonde entre l’individu et l’univers, plongera l’idéal au cœur de la vérité spirituelle dont il est l’ombre lumineuse, et aidera à soulever l’ensemble vers une existence plus grande et plus haute, et à y vivre. Ainsi exaltés, le mental atteindra à la lumière d’une volonté et d’une pensée plus divines, la vie à une action plus vraie, à des émotions plus profondes, un plus large pouvoir, des mobiles et des buts supérieurs. Tout ce qui ne peut encore réaliser sa vérité d’être complète, elle le rapprochera de sa plénitude; et même ce qui n’est pas encore prêt à ce changement verra s’offrir à lui la divine possibilité, dès que son évolution encore incomplète l’aura préparé à l’accomplissement de soi. Même le corps, s’il peut supporter le contact du Supramental, percevra mieux sa propre vérité; car il existe une conscience corporelle possédant sa propre vérité instinctive, un pouvoir d’action vraie et d’état vrai, et même une certaine connaissance occulte inexprimée dans la constitution de ses cellules et de ses tissus, lesquels, un jour, pourront devenir conscients et contribuer à la transformation de l’être physique. Un éveil doit se produire dans la nature terrestre comme dans la conscience terrestre, qui sera, sinon le vrai commencement, du moins la préparation effective et les premiers pas d’une évolution de la terre vers un ordre mondial nouveau plus divin.

Tel sera l’accomplissement de la vie divine qu’apporteront la descente du Supramental et l’action de la conscience-de-vérité lorsqu’elle s’emparera, en tous ceux qui peuvent s’ouvrir à son pouvoir et à son influence, de la nature entière de l’être vivant. Mais son premier effet immédiat sur tous ceux qui sont prêts, sera la possibilité d’entrer dans la conscience-de-vérité et de transformer de plus en plus tous les mouvements de leur nature en mouvements de la vérité supramentale: vérité dans la pensée, dans la volonté, dans les sentiments, dans l’action. Ainsi la vérité s’établira dans tout l’être et même dans le corps, pour aboutir finalement à la transformation, à la divinisation. En tous ceux qui pourront s’ouvrir ainsi et demeurer ouverts, il n’y aura plus de limite au progrès, ni même aucune difficulté fondamentale, car toutes les difficultés seront dissoutes par la pression de la lumière et du pouvoir supramentaux qui se déverseront d’en haut dans le mental, dans la force de vie et dans le corps.


Sri Aurobindo

Extrait de « La manifestation de la conscience supramentale sur la Terre » 

Première édition : 1957 

Troisième édition : 2012

Sri Aurobindo Ashram Pondichéry 


jeudi 26 janvier 2023

Une histoire

Je rêve que je suis en train de me disputer avec mon mari. Je vis une sorte d’électrochoc, une rupture dans ce qui se passe, et une pensée s’élève : « C’est une histoire ! ». Et je me réveille.

Mon passé, l’avenir, ce qu’il se passe ailleurs qu’ici, comprendre le mystère de la vie,…, prend de plus en plus les allures d’une histoire. Il y a beaucoup d’interprétations dans tout ce que l’on se raconte, nous n’avons pas tous les mêmes souvenirs d’une situation vécue au même endroit et au même moment, par exemple.


Et toutes ces pensées qui me traversent la tête, autant d’histoires qui se racontent.


Je ne sais plus s’il s’agit des mayas ou des incas, ou peut-être des aztèques ; ils faisaient des sacrifices humains au moment des éclipses solaires pour que le soleil réapparaisse et cela marchait à chaque fois donc ils peuvent en avoir déduit qu’il y avait un lien de cause à effet entre le sacrifice humain et la réapparition du soleil. 


Je revisite ce dont je pensais être sûr, est-ce vraiment sûr ? J’y vois toujours une part d’interprétations, pour ne pas dire de superstitions. 


Parfois, il y a du savoir instantané qui se manifeste et cela semble toujours juste. Mais quand je revisite ces informations plusieurs mois après, force m’est de constater que j’en ai une autre compréhension aujourd’hui, plus approfondie. L’ancienne version n’est pas fausse, elle était adaptée à ma compréhension de l’époque. Qui sait si ma compréhension du moment est LA compréhension finale ? C’est peu probable, je ne sais pas, je ne sais même pas si cette compréhension est un tant soit peu vraie, c’est invérifiable.

vendredi 20 janvier 2023

Plusieurs sortes d’éveil ?

Cet éveil que je viens de vivre nécessite un certain niveau d’énergie pour se maintenir. Je retrouve ce niveau d’énergie quand j’écris car il y a une descente d’énergie dans ces moments là mais ce n’est plus permanent, en tous cas pas pour le moment. Je suis de nouveau identifiée au personnage et comme il y a de nouveau une illusion de séparation, donc un sentiment de manque, la recherche continue ou peut continuer.

Il est impossible de continuer à chercher quand l’illusion d’être quelqu’un se dissipe car il n’y a plus quelqu’un pour chercher et tout est déjà accompli. Dans ce vécu, il n’y a personne pour savoir quoi que ce soit. Ce qui était le plus marquant, c’était que « je » ne sais rien dans ce vécu. Et je me suis demandée où était la conscience supramentale et son savoir instantané.


En analysant les différentes sortes d’éveils expérimentés jusqu’à présent, voici quelle est ma compréhension du moment.


Il y a eu les premiers aperçus de conscience dite pure où il n’y avait pas quelqu’un et où il n’y avait pas la manifestation, il n’y avait aucune perception. C’est littéralement Être avant toute manifestation, juste Être. 

Il y avait donc antériorité au personnage, antériorité à la totalité de la manifestation extérieure au corps et antériorité au corps. C’était le TOUT mais avant toute manifestation et c’était tout ce qui est, hors du temps et de l’espace. La personne, le corps et la manifestation extérieure y sont vues comme impermanentes donc illusoires tout de suite après car, pendant les aperçus, il n’y a pas de pensées. C’était très bref, de l’ordre de la seconde peut-être, pour donner une idée.

« Je » savais, il y avait un savoir instantané, spontané, non réfléchi, entre les aperçus.


Il y a eu un « éveil », peut-être ce que les psychologues appellent la dissociation. L’illusion d’avoir une personnalité n’était pas là : il n’y avait plus d’émotions, c’était en dehors des conditionnements. Il n’y avait plus de réactions de défense. Les déclencheurs étaient à peine remarqués et glissaient littéralement sur moi. La manifestation était vue comme une illusion, un film, et mes mains étaient dans le film. C’était en partie en dehors du temps car il y avait cette conscience d’arrière plan qui fonctionnait à un autre rythme apparemment ralenti par rapport au rythme de la manifestation. C’était en partie en dehors de l’espace car lorsque je conduisais ma voiture, j’avais l’impression d’être dans un simulateur, je ne bougeais pas et n’avais jamais bougé. Le mouvement était vu comme une illusion. Il y avait peu de pensées. 

« Je » ne savais rien, il fallait que je fasse des tests pour ajuster mes actions à la situation. Cela a duré un jour et demi.

Il y avait donc séparation d’avec la personnalité et d’avec la manifestation extérieure. Par contre, le corps était là et n’était pas vu comme une illusion. On pourrait dire qu’il y avait une fusion du tout avec le corps uniquement peut-être.


Ces derniers jours, il y a eu un éveil où il a été vu que l’identification au personnage était dissipée et que tout le reste était le tout, tout ce qui est. Il y avait des pensées.

Il y avait séparation d’avec le personnage vu comme une illusion mais fusion du tout avec la manifestation extérieure et le corps. Le tout + la manifestation extérieure + le corps étaient tout ce qui est. C’est un vécu qui englobe tous ces aspects, on est le tout, la manifestation extérieure et le corps inclus ; la seule chose qu’on n’est pas est la personnalité. Cela a duré un peu moins de deux jours.

 « Je » ne savais rien.


Les mots sont terriblement limités et je peine à exprimer tout cela correctement. Quand je parle de fusion du tout avec un aspect de la manifestation, c’est vécu comme le tout, tout ce qui est. C’est bizarrement dit et les mots utilisés ne sont pas satisfaisants. J’espère juste qu’ils véhiculent un peu du sens que j’essaye d’y mettre. 


Il y a aussi eu l’expérience de la conscience supramentale qui est une conscience sans voiles et toute connaissante. C’était très bref, de l’ordre de quelques secondes.  Il y a une intelligence phénoménale où on peut avoir des informations sur le fonctionnement de la totalité de l’univers et de nous-mêmes, donc de la totalité de la manifestation, le personnage inclus. Mais si on fait l’hypothèse que les voiles sont dus à l’illusion d’être quelqu’un, je suis un peu perplexe car il me semblait avoir vécu une certaine version de quelqu’un dans cette experience, ce que les supramentaux appellent l’individualité peut-être.


Donc si je récapitule : 

  1. Il y a eu le vécu du TOUT en amont, avant toute manifestation extérieure, avant la manifestation du corps, avant la personnalité, donc avant la personne (personnalité +corps) et en dehors de la pensée. La personne, la personnalité, le corps et la manifestation extérieure n’étaient pas présents. C’était bref. « Je », au retour de ces vécus, savais de façon spontanée, non réfléchie.
  2. Il y a eu le vécu du TOUT où la manifestation extérieure et la personnalité étaient vues comme des illusions. Il semblait y avoir fusion entre le TOUT et le corps. Et la fusion des deux étaient toujours le TOUT, tout ce qui est. Cela a duré longtemps. « Je » ne savais rien : pas de savoir instantané.
  3. Il y a eu le vécu du TOUT avec seulement la personnalité vue comme une illusion. Tout le reste était intégré. Il semblait y avoir fusion entre le TOUT, le corps et la manifestation extérieure. Et la fusion de ces 3 éléments était toujours le TOUT, tout ce qui est. Cela a duré longtemps.  « Je » ne savais rien : pas de savoir instantané.


Dans ces vécus d’éveil, la seule chose commune est qu’il n’y a pas la personnalité mais d’autres aspects peuvent être intégrés au TOUT pour être toujours TOUT, TOUT CE QUI EST.

Il y a aussi la question du savoir instantané, spontané, qui est présent après les vécus de conscience pure mais pas dans les autres sortes d’éveil (?). Dans les vécus décrits en 2 et 3, il n’y avait plus quelqu’un pour savoir donc pas de savoir. Dans le vécu 1, il y avait un retour dans la manifestation extérieure, le corps et la personnalité : il y avait quelqu’un donc le savoir était possible (?).


Et s’il y avait encore une autre sorte d’éveil qui serait une fusion du TOUT avec le corps, la manifestation extérieure ET… la personnalité ?


Les supramentaux disent que la personnalité devient alors transparente et ils parlent alors d’individualité plutôt que de personnalité. Ils parlent d’un savoir instantané, non réfléchi que j’ai vécu dans l’expérience de la conscience supramentale et qui me rappelle ce qui se passait après les aperçus de conscience pure quand j’étais à nouveau identifiée à la personne.



mardi 17 janvier 2023

Il n’y a que ça

 Il n’y a que ça, littéralement, vraiment

C’est indéfinissable 

Il n’y a pas eu de feux d’artifice

Il n’y a pas eu de prise de conscience 

C’est impossible qu’il y ait une prise de conscience


Rien n’a changé

Et c’est littéral : rien n’a changé 

35 ans de recherche pour ça, juste ça !?

Il n’y a rien à chercher 

C’est déjà là 

Il n’y a pas de chemin, pas de but, pas de sens,

C’est déjà là 

C’est tellement simple


Mais qu’est-ce que je vais faire de mes journées sans la recherche ?

Réfléchir ou ne pas réfléchir

Il n’est pas nécessaire de réfléchir pour faire quoi que ce soit. Même pour faire un exercice de physique, la réflexion n’est pas nécessaire...