samedi 29 janvier 2022

Être positif

 

Depuis longtemps, chaque parole négative dite ou entendue sonne comme une mauvaise note dans une symphonie. Pareil pour les pensées. Ce ressenti s’accentue de plus en plus en ce moment au point que je ressens le besoin d’en parler à mes proches pour les aider à en prendre conscience aussi.


Je viens d’entreprendre un voyage dans l’envers du décor : dans les croyances. Cela faisait longtemps que je voulais démonter mes conditionnements mais jusqu’à présent, c’était resté inaccessible. Je ne savais pas par où commencer alors je vous propose une petite liste, loin d’être exhaustive, pour vous aider à vous mettre en route au cas où vous seriez dans cette situation : 

  • Obéissance. Des religions ont instauré la peur de dieu, la peur du châtiment divin, la peur de l’enfer. Cela a probablement contribué à nous conditionner à obéir à toute figure considérée comme supérieure : Dieu, parents, chef, maître spirituel, président….
  • Faire comme tout le monde. Conditionnement pour ne pas sortir du lot, faire comme les autres ou risquer le jugement des autres
  • Jugement. Jugement envers soi-même d’abord puis envers les autres. Cela nous éloigne de ce que nous sommes réellement 
  • Travailler beaucoup. Gagner de l’argent, toujours plus, pour préparer sa retraite,… dans une recherche de sécurité jamais atteinte
  • Culpabilité : Amène à se désaimer et à en faire beaucoup pour les autres pour se disculper. Mais pour se disculper de quoi exactement ?
  • Reproduction : conditionnement à faire des enfants
  • Attente du sauveur : on attend d’être sauvé par quelqu’un d’extérieur
  • Idolâtrie : adorer quelqu’un ou quelque chose extérieur à nous

En regardant bien ces conditionnements, je ne peux m’empêcher de remarquer qu’ils font de l’humain un esclave consentant dans notre société actuelle…


En allant un peu plus loin, il est vu que la vie incarnée est elle-même soutenue par des croyances.

Il y a quelques années, après avoir vu le film Matrix, les objets autour de moi m’étaient apparus vides, comme des poussières dansant dans un rayon de Soleil. Je me retrouvais alors avec deux vécus contradictoires : l’un qui est mon expérience coutumière que les objets sont solides et l’autre qu’ils ne le sont pas. Lequel est vrai ? Mon ressenti aujourd’hui est que les objets sont effectivement et littéralement vides comme des hologrammes mais que nous les voyons solides grâce à un conditionnement collectif. Si on est nombreux à les croire solides, alors on a tendance à les voir solides, nous sommes tous des co-créateurs de réalité manifestée.


J’ai longtemps perçu la personnalité comme étant une somme de mémoires. Aujourd’hui, je vois la personnalité comme une somme de croyances, y compris la croyance que mes mémoires sont les miennes. Quand j’ai porté et guéri les mémoires de souffrance des femmes depuis des millénaires, était-ce bien mes mémoires ? Impossible de cheminer dans la spiritualité sans avoir entendu encore et encore que nous sommes tous Un. Je me souviens quand mon empathie me compliquait la vie, je vivais des angoisses le lundi matin de devoir reprendre le travail… alors que je ne travaillais pas le lundi. Je pense que je captais simplement les émotions du collectif. Qu’est-ce qui nous appartient individuellement et qu’est-ce qui est issu du collectif ? C’est une question que l’on peut se poser à propos des émotions, des croyances, des perceptions, des pensées…


Cela m’amène à être suspicieuse envers des informations « extérieures » et à m’en détourner. Le chemin du retour vers soi commence à s’actualiser enfin dans mon vécu « extérieur ». Car est-ce que retourner le regard vers soi intérieurement peut vraiment devenir prégnant tant que nous sommes dans une attente d’être nourri par l’extérieur ? Encore un profond conditionnement… 

J’ai commencé à prendre conscience de l’ampleur de ce conditionnement en lisant un article sur le fait que notre rapport à l’extérieur passe maintenant par l’intermédiaire d’applications. Par exemple, le matin au réveil, plutôt que de regarder le ciel, nous ouvrons une appli pour savoir quel temps il fait !

Je ressentais une forte envie de me relier à la nature et j’avais tendance à vouloir chercher des informations sur le chamanisme et sur les peuples premiers, par exemple, pour savoir comment faire. Mais mon intuition me disait toujours que je n’avais pas besoin de lire des livres ou de regarder des vidéos, que j’avais déjà les réponses en moi. Aujourd’hui, nous pouvons passer plus de temps à nous informer sur la façon de faire quelque chose qu’à faire réellement cette chose. En en discutant avec mon mari récemment, il me disait qu’effectivement il passait plus de temps à s’informer sur la façon de faire du vélo qu’à faire du vélo.


La situation actuelle et tous les mensonges qui sont propagés est un véritable électrochoc. Je ne peux que remercier nos dirigeants de m’avoir sortie de ma torpeur. 

Cela entraîne un besoin d’être toujours plus vraie quelles que soient les circonstances. Cette recherche du vrai m’a quand même entraînée dans de drôles de contrées car c’est une notion très relative. Je ne suis pas encore complètement revenue de ce voyage là, cela donne le vertige.

Il y a un besoin d’être encore plus respectueuse de l’environnement, ce n’est pas en rapport avec de quelconques lois, ce sont des prises de conscience de mon impact sur mon environnement.

Il y a le besoin d’augmenter mon niveau vibratoire. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet…

Il y aussi ce besoin d’être positive. D’un point de vue ultime, c’est questionnable mais n’étant pas encore consciente d’être réalisée et libérée du karma, cela fait encore sens pour moi. Le karma comme le besoin d’être positif sont des croyances de mon point de vue mais tant qu’on est incarné et/ou identifié, peut-on totalement y échapper ? Je vois le besoin d’être positive comme une phase intermédiaire qui aide à augmenter mon niveau vibratoire, nécessaire pour moi pour le moment mais transitoire.

Je surveille mes pensées, mes paroles, mes actions. Impossible de faire autrement car, en cas de dérapage, cela me laisse un mauvais goût dans la bouche, mais j’ai le sentiment que le karma ne s’imprime pas instantanément, qu’on peut « rattraper le coup ». Alors, je génère une pensée ou une parole ou une action positive en contrepartie. Cela agit pour nous mais aussi pour la collectivité car il y a cet aspect co-créateur en nous et nous pouvons donc influer positivement sur l’égrégore collectif.


Mon voyage dans les croyances m’a amenée à essayer de comprendre la manifestation, la réalité relative, l’évolution spirituelle du point de vue relatif et du point de vue ultime. J’ai lu beaucoup de choses qui n’ont pas résonnées en moi mais qui m’emmenaient toujours plus profondément dans mes recherches jusqu’à ce que je tombe sur des informations qui ont résonné. Je ne vous dirais pas ce qu’elles sont malgré mon besoin de vérité car ce chemin a été éprouvant pour moi alors que j’ai naturellement l’esprit très très ouvert et, surtout, ce chemin n’est pas terminé. Les informations existent, si cela vous intéresse, cherchez les, vous serez guidés mais fiez vous à votre ressenti.


Tout ceci m’amène au sujet initial de ce post et est très en phase avec l’actualité :

Que vous soyez provax ou antivax, le résultat sera le même s’il y a de la colère.

Les médias mainstream et les médias alternatifs génèrent de la peur. Cette peur entraîne de la colère donc des pensées et des paroles négatives. Et le danger est là, dans le négatif, et cela se passe en ce moment !


Si vous m’avez lue jusque là, vous êtes certainement suffisamment averti par rapport à ce qu’il se passe actuellement dans le monde. Et si vous êtes un addict des informations qui ressassent encore et encore à quel point ce qui se passe en ce moment est scandaleux, observez ce que cela énerve en vous. Je voulais écrire « génère » et c’est « énerve » qui s’est écrit, lol… 


Je suis passée par là et voici mon témoignage pour m’en libérer :


La première étape est d’arrêter de s’empoisonner. 

Si on est addict aux médias au point d’y consacrer beaucoup de temps quotidiennement, STOP.

Bien sûr que je me tiens informée de l’actualité mais il y a très peu de faits nouveaux chaque jour et cela ne me prend pas plus de quelques secondes par jour.


La deuxième étape est de dépasser la peur. Lors d’un échange de sms avec mon père, il m’a écrit quelque chose qui m’a frappée à propos de ce qu’il se passe en ce moment :

« L’appât du gain est puissant 

En fait il y a 3 catégories de personnages

Il y a ceux dont la peur et la soumission les a quitté 

Ce qui m’est arrivé à un certain moment (…)

Puis il y a les neutres , ceux qui voudraient résister mais qui ont peur

Puis les collabos , pour en général 3 raisons 

l’argent , les honneurs , le pouvoir , et souvent ces 3 raisons se combinent entre elles »

La peur m’a quittée et la confiance est apparue. Pas la confiance qui ne m’arrivera rien, juste la CONFIANCE. J’ai remarqué que la confiance augmente avec le niveau vibratoire.


La troisième étape pour moi a été de me tourner encore davantage vers la nature. J’ai des envies de forêt primaire, de criques sauvages, d’endroits naturels préservés de toute influence humaine… Il est possible de trouver de tels endroits en cherchant bien, loin des routes, et j’y ressens un équilibre, la respiration y est plus ample, plus libre.

Bien sûr, chaque manifestation de la nature est un cri de liberté et est précieux où qu’il se trouve. Que du laiteron ou de la pariétaire parvienne à pousser dans une fissure du macadam est un miracle en soi, et comestible en plus, donc doublement miraculeux ;)

Se tourner vers la nature semble fonctionner comme un sas intermédiaire entre un regard projeté constamment vers l’extérieur et un regard intériorisé. Probablement pas obligatoire mais aidant.


L’étape suivante est un retour vers soi. C’est en cours chez moi.

Cela m’a amenée à me sentir étriquée comme si j’étais trop grande pour ma peau, mon corps, j’ai pris conscience que j’étais figée, contractée. Alors, je me suis mise à danser follement, comme les peuples premiers, au grand plaisir de mon chien qui m’accompagne, et à chanter (à tue-tête parfois). Cela amène une DÉTENTE.

J’explore mes croyances, mes conditionnements et je me détourne de plus en plus des informations venant de l’extérieur, je ne valide que celles qui résonnent en moi. 

Parce que la seule chose dont je sois sûre, c’est de mon ÊTRETÉ.

Tout le reste est sujet à caution et je vous concède que c’est très inconfortable. 

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