vendredi 27 mai 2011

Le coeur et la peur

Le vécu dominant en ce moment est une ouverture quasi-permanente, ressentie notamment au niveau du cœur. Il y a une détente intérieure qui se traduit par un relâchement de muscles que je n'avais pas remarqué que je crispais continuellement sans nécessité.

J'agis dans le monde, je fais mes courses, je travaille, je mange, tout continue normalement... mais à l'intérieur, il y a comme une transparence, ça se laisse traverser, pratiquement sans faire obstacle. Et dès que ça fait obstacle, les crispations du corps sont tout de suite vues, avec une certaine surprise.

Cette ouverture ne s'est pas faite sans heurts. Il y a eu des moments très douloureux et je devais faire des exercices de yoga pour que la pression se relâche au niveau du cœur. Cela oscillait entre une très grande ouverture accompagnée d'une très grande douceur à la douleur au niveau du cœur avec fermeture. Cela s'est stabilisé dans un entre-deux bien que de temps en temps, il y ait de nouveau des poussées douloureuses.

Récemment, un nouveau nœud a été mis en lumière. Le cœur n'était plus ouvert en continu. Puis, ce qui me tracassait a cessé de me tracasser, ça a lâché d'un coup et j'ai tout de suite senti la détente intérieure prendre place et le cœur s'ouvrir.

Ce vécu d'ouverture, depuis février, d'abord en alternance puis de façon assez continue, a succédé à un vécu de peurs et d'angoisses assez fortes mais non justifiées. Aujourd'hui, il y a beaucoup moins de peur (la détente ne semble pas possible quand la peur est là). Et c'est extrêmement agréable d’aborder les autres et le monde sans cette peur. C'est très fluide.

L'arrière-plan est moins là depuis que ces vécus se sont manifestés. Il revient de temps en temps. L'arrière-plan, tel que je l'ai décrit dans d'autres messages, me semble prendre son origine au niveau de la tête avec un recul intérieur et une grande détente puis, très vite, l'idée d'une localisation n'a pas de sens.

Le vécu que je décris ici est littéralement une sensation d'ouverture qui prend son origine au niveau du cœur. Et ce n'est pas le même vécu que l'arrière-plan. Il y a de la douceur, comme une tendresse...

Il y a aussi, par moments, une impression d'englober le monde.

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Réfléchir ou ne pas réfléchir

Il n’est pas nécessaire de réfléchir pour faire quoi que ce soit. Même pour faire un exercice de physique, la réflexion n’est pas nécessaire...