Lorsque les histoires que nous rajoutons habituellement aux pensées, aux émergences quelles qu’elles soient, tombent, ce qui émerge n’est plus un problème.
Une pensée, une émotion, n’est pas un problème. Nous en faisons un problème en rajoutant des histoires venant de notre mémoire, des jugements (c’est bien, c’est mal), des comparaisons (cela devrait être autrement), des solutions à trouver pour que cette émergence n’arrive plus ou pour la changer,…
Ces histoires que nous rajoutons aux émergences, à ce qui se passe, est comme un jeu de miroir. Un déclencheur quelconque active une mémoire et habituellement, nous nous l’approprions : c’est ma mémoire, ma pensée. Et nous en rajoutons, nous la nourrissons, la rendons de plus en plus réelle, solide, cristallisée, en la jugeant, la comparant, en cherchant des solutions,… Ce que nous rajoutons devient un déclencheur qui active à nouveau la mémoire en question qui se remanifeste sous la forme de la même pensée de départ bien souvent. Et nous la croyons nôtre à nouveau et nous repartons pour un tour de manège,…
Lorsque les histoires sont vues pour ce qu’elles sont, des histoires, c’est comme poser un regard neuf, peut-être le regard insouciant d’un enfant, sur les émergences. Et c’est comme si tout l’aspect psychologique accumulé depuis l’enfance s’en allait.
Je viens s’ouvrir un canal Telegram pour les inspirations du moment :
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