jeudi 27 avril 2023

Être

Lorsqu’il y a identification au corps mental, il y a restriction, contraction de Être à une forme limitée. Cela peut se produire temporairement en entendant des nouvelles du monde et de la politique. C’est souffrant, c’est rentrer dans la croyance limitée de la personne en lutte contre le reste du monde. C’est rentrer dans la croyance de la séparation. C’est rentrer dans la croyance que le monde et nous-mêmes ne sommes pas parfaits, que le monde et nous-mêmes devons évoluer, nous améliorer. C’est se croire responsable du monde dans une vision égocentrique et culpabilisante. Mais ce que nous nous racontons sur le monde est à l’image de notre propre corruption, c’est-à-dire le fait de nous prendre pour quelqu’un, être quelqu’un, alors que tout est Être.

Lorsqu’il n’y a plus être quelqu’un mais seulement Être, la vision redevient globale. Ce qui est perçu autour de nous EST tout ce qui est. C’est complet en soi, il ne manque rien, il n’y a rien à changer, à ajouter. C’est Être, manifesté. Être est sans référence, ce n’est pas être quelqu’un ou quelque chose, ce n’est pas être un humain… 


Ce que nous sommes n’est pas un être humain.


Tout ce qui est est Être, manifesté. Il n’y a pas de séparation entre tout ce qui apparaît car tout est Être. Et il n’y a pas à se rendre malade pour le monde car tout ce qui existe est uniquement ce qui apparaît dans mon champ de perception. 

Il fait nuit, je suis dans ma maison et la totalité de mon champ de perception est l’intérieur de ma maison, plus précisément le salon , la salle à manger et la cuisine. Il n’y a rien d’autre, c’est complet et ce n’est pas parce que ce sont ces pièces-là mais parce que c’est la manifestation de Être dans cet instant, et c’est tout accompli. Être n’évolue pas. Être est perfection en soi, Être est complet. Il n’y a rien à changer, à améliorer.


Le monde n’est qu’une histoire qu’on se raconte, on ne le perçoit pas. Être n’est pas le monde. Être est, même sans la manifestation, et, en même temps, Être est tout ce qui apparaît dans mon champ de perception dans cet instant. Rien d’autre.

Il n’y a que ça. Il n’y a que Être. 

mardi 25 avril 2023

Les histoires

Lorsque les histoires que nous rajoutons habituellement aux pensées, aux émergences quelles qu’elles soient, tombent, ce qui émerge n’est plus un problème.

Une pensée, une émotion, n’est pas un problème. Nous en faisons un problème en rajoutant des histoires venant de notre mémoire, des jugements (c’est bien, c’est mal), des comparaisons (cela devrait être autrement), des solutions à trouver pour que cette émergence n’arrive plus ou pour la changer,…


Ces histoires que nous rajoutons aux émergences, à ce qui se passe, est comme un jeu de miroir. Un déclencheur quelconque active une mémoire et habituellement, nous nous l’approprions : c’est ma mémoire, ma pensée. Et nous en rajoutons, nous la nourrissons, la rendons de plus en plus réelle, solide, cristallisée, en la jugeant, la comparant, en cherchant des solutions,… Ce que nous rajoutons devient un déclencheur qui active à nouveau la mémoire en question qui se remanifeste sous la forme de la même pensée de départ bien souvent. Et nous la croyons nôtre à nouveau et nous repartons pour un tour de manège,…


Lorsque les histoires sont vues pour ce qu’elles sont, des histoires, c’est comme poser un regard neuf, peut-être le regard insouciant d’un enfant, sur les émergences. Et c’est comme si tout l’aspect psychologique accumulé depuis l’enfance s’en allait.




Je viens s’ouvrir un canal Telegram pour les inspirations du moment :

https://t.me/eveil_et_realisations

mercredi 5 avril 2023

On ne tient pas le monde sur nos épaules

On n’est pas responsable du monde
Il n’y a que ce qui est là et c’est tout 
Et c’est aussi simple que ça 

Et ça n’a aucune importance 

Il n’y a rien à comprendre, réellement, littéralement 

Il n’y a pas de passé, pas d’histoire

Il n’y a rien à faire et rien à ne pas faire

Il n’y a pas d’autre ni d’ailleurs

Tout est là 

Il n’y a pas de questions, c’est ça et c’est tout

Une espèce d’éternité instantanée, immuable

Après quoi courir ?

Tout est là !

C’est comme si on avait la maladie du « ça ne suffit pas »

Mais il n’y a rien d’autre


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Réfléchir ou ne pas réfléchir

Il n’est pas nécessaire de réfléchir pour faire quoi que ce soit. Même pour faire un exercice de physique, la réflexion n’est pas nécessaire...