mardi 6 juin 2023

Réfléchir ou ne pas réfléchir

Il n’est pas nécessaire de réfléchir pour faire quoi que ce soit.

Même pour faire un exercice de physique, la réflexion n’est pas nécessaire. Cela se fait tout seul, spontanément. Je lis la question, et la réponse émerge spontanément, sans avoir besoin d’aller chercher dans la mémoire. Parce que réfléchir, c’est seulement aller chercher dans la mémoire, en comparant la situation actuelle à d’autres situations vécues dans le passé.


Il y a cette constatation que réfléchir ne semble plus faire partie de ma façon de vivre, que réfléchir n’est pas nécessaire pour vivre et n’a jamais été nécessaire. 


Il y avait une croyance qu’il fallait réfléchir pour trouver une solution.

En réalité, la solution émerge spontanément, en pensée par exemple, et c’est seulement après coup qu’un mécanisme se déclenche, celui de mettre un tampon de propriétaire en disant c’est ma pensée. 

Mais ce n’est pas vrai. 

Il n’y a pas de contrôle sur la pensée qui va émerger spontanément en réponse à une situation. 

Ça émerge.


Il y a une constatation que l’identification, la contraction, la crampe, n’est plus là. C’était là quand il y avait des peurs, des désirs, des réflexions. Je ne suis pas certaine qu’il n’y ait plus de peurs ni de désirs mais la réflexion semble bien m’avoir quittée.

lundi 29 mai 2023

Qu’est-ce que c’est « hier » ?

Je ne peux plus faire la liste de ce qui s’est passé hier ou encore avant. 

Il y a une impression de page blanche. 

C’est comme quand on se réveille d’un rêve nocturne et qu’on se souvient vaguement d’avoir rêvé mais qu’on ne se souvent plus exactement du rêve. On court après les images du rêve et ça nous file littéralement entre les doigts. 

Ce n’était qu’une histoire.


Par contre, des souvenirs peuvent s’exprimer, mais c’est spontané. Ça se passe quand il y a une utilité pour que tel ou tel souvenir me revienne.


Par exemple, pour faire mon travail. Si j’essaye de me souvenir du dernier cours que j’ai donné (je suis enseignante), il y a un grand blanc. Ce n’est pas seulement que je ne sais pas ce qui c’est passé, mais ça n’a pas de sens, pas de substance. Ce n’est pas « ce qui se passe (au présent) » et l’idée d’hier ou de ce qui s’est passé hier, semble presque absurde.


C’est comme si je ne savais pas ce que ça veut dire « hier » ou « avant-hier »,…


Mais quand je suis en train de donner un cours, des informations sur ce qui a été vu la dernière fois sont bien là, comme avant, avec la même rapidité. Il n’y a aucun effort de mémoire, c’est spontané.


Quand une information du passé est adéquate à la situation, elle est là, spontanément, sans aucun effort mais si j’essaye de m’en souvenir hors contexte, rien ne vient.


Je ne suis pas certaine de pouvoir encore faire des efforts de mémoire, je ne sais même pas ce que ça veut dire « faire des efforts de mémoire ».

lundi 1 mai 2023

Être (2)

Être n’est pas limité au corps-mental-personnalité 

Le corps mental personnalité apparaît dans Être,

Aussi éphémère qu’un rêve nocturne 

Ne laissant aucune trace dans Être lorsque son déploiement se termine

Être ne s’enrichît pas de ce déploiement éphémère 

Être est déjà tout accompli

Être s’exprime au travers de ce corps-mental-personnalité 

Être s’exprime avec les caractéristiques de ce corps-mental-personnalité 


Le corps-mental-personnalité est la personne, l’individu, le quelqu’un 

La personne n’a rien à comprendre pour Être

La personne n’a pas d’existence autonome ni d’intelligence propre

Être est ce qui l’anime


Le corps-mental-personnalité est comme une voiture empruntée le temps d’une vie

Être n’est pas limité à la voiture, Être n’a jamais été limité à une voiture

La voiture a une date de fabrication et une date de mise à la casse

Être n’est jamais né, est étranger à la mort 

Naître et mourir sont des concepts liés à cet espace-temps 

Ils n’ont pas de sens dans la réalité de Être

Le corps-mental-personnalité n’est pas réel car il est éphémère,

Il a une date de naissance et une date de mort

Mais Être demeure 


Les notions de miroir, de karma, de progression, de but, ne concerne que la personne.

Du point de vue de Être, ce qu’il se passe est sans signification,

C’est ce qu’il se passe, ce qui est, et c’est tout

Être est sans devenir

jeudi 27 avril 2023

Être

Lorsqu’il y a identification au corps mental, il y a restriction, contraction de Être à une forme limitée. Cela peut se produire temporairement en entendant des nouvelles du monde et de la politique. C’est souffrant, c’est rentrer dans la croyance limitée de la personne en lutte contre le reste du monde. C’est rentrer dans la croyance de la séparation. C’est rentrer dans la croyance que le monde et nous-mêmes ne sommes pas parfaits, que le monde et nous-mêmes devons évoluer, nous améliorer. C’est se croire responsable du monde dans une vision égocentrique et culpabilisante. Mais ce que nous nous racontons sur le monde est à l’image de notre propre corruption, c’est-à-dire le fait de nous prendre pour quelqu’un, être quelqu’un, alors que tout est Être.

Lorsqu’il n’y a plus être quelqu’un mais seulement Être, la vision redevient globale. Ce qui est perçu autour de nous EST tout ce qui est. C’est complet en soi, il ne manque rien, il n’y a rien à changer, à ajouter. C’est Être, manifesté. Être est sans référence, ce n’est pas être quelqu’un ou quelque chose, ce n’est pas être un humain… 


Ce que nous sommes n’est pas un être humain.


Tout ce qui est est Être, manifesté. Il n’y a pas de séparation entre tout ce qui apparaît car tout est Être. Et il n’y a pas à se rendre malade pour le monde car tout ce qui existe est uniquement ce qui apparaît dans mon champ de perception. 

Il fait nuit, je suis dans ma maison et la totalité de mon champ de perception est l’intérieur de ma maison, plus précisément le salon , la salle à manger et la cuisine. Il n’y a rien d’autre, c’est complet et ce n’est pas parce que ce sont ces pièces-là mais parce que c’est la manifestation de Être dans cet instant, et c’est tout accompli. Être n’évolue pas. Être est perfection en soi, Être est complet. Il n’y a rien à changer, à améliorer.


Le monde n’est qu’une histoire qu’on se raconte, on ne le perçoit pas. Être n’est pas le monde. Être est, même sans la manifestation, et, en même temps, Être est tout ce qui apparaît dans mon champ de perception dans cet instant. Rien d’autre.

Il n’y a que ça. Il n’y a que Être. 

mardi 25 avril 2023

Les histoires

Lorsque les histoires que nous rajoutons habituellement aux pensées, aux émergences quelles qu’elles soient, tombent, ce qui émerge n’est plus un problème.

Une pensée, une émotion, n’est pas un problème. Nous en faisons un problème en rajoutant des histoires venant de notre mémoire, des jugements (c’est bien, c’est mal), des comparaisons (cela devrait être autrement), des solutions à trouver pour que cette émergence n’arrive plus ou pour la changer,…


Ces histoires que nous rajoutons aux émergences, à ce qui se passe, est comme un jeu de miroir. Un déclencheur quelconque active une mémoire et habituellement, nous nous l’approprions : c’est ma mémoire, ma pensée. Et nous en rajoutons, nous la nourrissons, la rendons de plus en plus réelle, solide, cristallisée, en la jugeant, la comparant, en cherchant des solutions,… Ce que nous rajoutons devient un déclencheur qui active à nouveau la mémoire en question qui se remanifeste sous la forme de la même pensée de départ bien souvent. Et nous la croyons nôtre à nouveau et nous repartons pour un tour de manège,…


Lorsque les histoires sont vues pour ce qu’elles sont, des histoires, c’est comme poser un regard neuf, peut-être le regard insouciant d’un enfant, sur les émergences. Et c’est comme si tout l’aspect psychologique accumulé depuis l’enfance s’en allait.




Je viens s’ouvrir un canal Telegram pour les inspirations du moment :

https://t.me/eveil_et_realisations

mercredi 5 avril 2023

On ne tient pas le monde sur nos épaules

On n’est pas responsable du monde
Il n’y a que ce qui est là et c’est tout 
Et c’est aussi simple que ça 

Et ça n’a aucune importance 

Il n’y a rien à comprendre, réellement, littéralement 

Il n’y a pas de passé, pas d’histoire

Il n’y a rien à faire et rien à ne pas faire

Il n’y a pas d’autre ni d’ailleurs

Tout est là 

Il n’y a pas de questions, c’est ça et c’est tout

Une espèce d’éternité instantanée, immuable

Après quoi courir ?

Tout est là !

C’est comme si on avait la maladie du « ça ne suffit pas »

Mais il n’y a rien d’autre


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lundi 13 mars 2023

La compassion

 En ce moment, j’ai davantage l’élan de faire des audios que d’écrire.

Je fais ces audios pour moi, pour faire venir le savoir instantané.

J’ai enregistré cet audio sur la compassion ce matin et il m’a semblé intéressant de le publier plutôt que de le transcrire.

Bonne écoute 




Réfléchir ou ne pas réfléchir

Il n’est pas nécessaire de réfléchir pour faire quoi que ce soit. Même pour faire un exercice de physique, la réflexion n’est pas nécessaire...