Je suis consciente d’être comme une actrice dans une pièce de théâtre.
Je continue à jouer mon rôle comme avant mais j’ai conscience que ce n’est qu’un rôle.
Je ne suis pas ce rôle.
Je ne suis pas ce corps qui n’est qu’un robot.
Je ne suis pas cette personnalité qui est une programmation pour pouvoir jouer ce rôle.
Je ne suis pas les pensées, elles ne viennent pas de moi.
« Je n’aime pas les gens… »
D’où vient une telle idée ? Quel sens a-t-elle ? Que fait une telle idée dans notre mental ?
Elle ne vient pas de nous…
Ce genre de phrase fait partie de notre programmation : nous croyons ne pas aimer les gens, ou certaines catégories de personnes, d’autant plus si cette phrase revient régulièrement sur notre écran mental.
La crise politique actuelle nous montre bien qu’il suffit qu’un mensonge soit répété souvent pour que les gens y croit.
C’est pareil avec ces petites phrases toutes faites, sans logique, qui passent régulièrement dans notre mental.
Ces mensonges, si nous les croyons, nous font consentir au fait d’avoir des préférences.
Et ces mensonges sont la source de conflits car nous allons défendre ce que nous croyons être nos idées, nous amenant ainsi à les croire encore plus.
Nous sommes perpétuellement sur la défensive mais peut-être que nous ne défendons que des mensonges auxquels nous sommes identifiés.
Et si nous ne croyons plus à ces petites phrases sans fondement qui passent sur notre écran mental, que reste-t-il ?
Qui sommes-nous sans nos soit disant préférences ?
